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 Il y a une « dynamique de performance des pouvoirs exécutifs africains à travers leurs ministères de l’économie et des finances ». C’est ce qui ressort du rapport de l’Africa Performance Index (API) publié le 19 décembre 2017.

Ce sont dix pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est qui se sont hissés cette année en maîtrisant leurs croissances les équilibres macroéconomiques avec des taux de croissance supérieurs à 5%. Ils devancent ainsi leurs croissances démographiques. Cependant, ils ont un défi commun : celui du maintien du rythme de croissance. L’Africa Performance Index (API) soutient que le développement des pays africains passera par le soutien des « taux de croissance avoisinant 10% sur au moins une décennie ». Développer les compétences et innovations en faveur des besoins des petites entreprises et du secteur informel aux échelles nationales constituent également une nécessité pour ces pays, à en croire l’API. En voici donc le classement :

1.Burkina, 53%

2.Sénégal, 52%

3.Tanzanie, 48%

4.Ethiopie, 47%

5.Kenya, 46%

6.Rwanda, 45%

7.Niger 43%

8.Guinée 43%

9.Cote d’Ivoire 42%

10.Togo,41%

Pour ce qui est du Burkina par exemple qui récolte la palme d’or, il y a des facteurs endogènes qui ont contribué à ce classement. Malgré une baisse des recettes fiscales et une hausse des dépenses sécuritaires, la reprise économique est au rendez-vous au sortir de l’instabilité politique et une campagne agricole 2015 peu fructueuse. L’API révèle que ce pays enregistre cette année « la meilleure croissance économique en Afrique avec plus de 8% devant l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie ». On note également « la création d’un écosystème entrepreneurial » qui graviterait autour de 6500 peites entreprises créées chaque année.

Quelles recommandations et perspectives ?

Selon l’API, les ministères de l’économie et des finances ont besoin de s’informer en temps réel « sur les processus de pries de décision des entreprises nationales et étrangères ». Par ailleurs, le renforcement de la compétitivité de ces entreprises leur échoit, quelles que soient leurs tailles, recommande l’API avant de conclure que ces ministères ont besoin d’assurer que les consommateurs sont protégés.

Aris Kus 

Source : https://www.financialafrik.com/2017/12/19/les-10-meilleurs-ministres-africains-des-finances/